Codes d’éthique

CODE D’ÉTHIQUE DES ATHLÈTES – CLUB:

1. Je pratique l’athlétisme pour m’amuser et avoir du plaisir.

2. Je fais des efforts à la mesure de mes capacités et je participe honnêtement au travail collectif.

3. Je mets l’accent sur ma progression personnelle plus que sur la victoire.

4. Je favorise une ambiance dynamique et l’esprit d’équipe lors des entraînements et des compétitions.

5. Je respecte les autres en tout temps (coéquipier.e.s, concurrent.e.s, entraîneur.e.s, accompagnateur.trice.s, officiel.le.s).

6. J’utilise un langage correct et approprié en toute circonstance.

7. J’écoute la personne qui parle (entraîneur.e, officiel.le, autre athlète) et je respecte ses consignes.

8. Je respecte les horaires des entraînements et des compétitions.

9. À l’entraînement comme en compétition, je garde en bon état les locaux et le matériel.

10. Je préviens les entraîneur.e.s lorsque je ne peux pas être présent lors des compétitions ou pour une absence prolongée à l’entraînement.

11. Je transmets l’information provenant du Club à mes parents.

12. En compétition, j’encourage et je félicite mes coéquipier.e.s.

13. En compétition, je félicite les autres concurrent.e.s et je remercie les officiel.le.s (pour les concours) après l’épreuve.

14. En compétition, je porte les vêtements du Club.

15. Je respecte les règlements du Club (dont le présent code d’éthique) et ceux des Fédérations sportives qui encadrent la pratique de l’athlétisme.

 

CODE DE CONDUITE DES ATHLÈTES – FÉDÉRATION QUÉBÉCOISE D’ATHLÉTISME:

Les athlètes sont ceux à qui est dédiée toute l’attention des intervenants. Cependant, ils doivent également, pour leur plus propre bien et celui de la collectivité, s’engager à se comporter de façon responsable.

L’athlète doit s’engager aux règles de conduite suivantes :

Observer rigoureusement les règles du jeu et la charte de l’esprit sportif.

Contrôler ses émotions. N’utiliser aucune forme de violence physique ou verbale dans le but d’intimider ou provoquer ses adversaires ou ses coéquipiers, que ce soit sur la piste ou hors de la piste.

Traiter les gens autour de soi avec respect sans égard à leur sexe, habiletés, race, langue, nationalité ou condition sociale. À cet égard, éviter par ses propos ou son comportement, de ridiculiser ou d’abaisser ses adversaires, ses coéquipiers de club et tout intervenant.

Dans la victoire, comme dans la défaite, garder à l’esprit que l’effort, le respect des autres et des règles, l’intégrité et la camaraderie demeurent les éléments les plus importants à considérer et à valoriser.

Refuser d’utiliser des moyens illégaux pour tenter de remporter la victoire. Respecter les règles du jeu ainsi que ceux à qui incombe la responsabilité de les faire appliquer.

Accepter que son entraîneur ait à prendre des décisions dans le but de favoriser les meilleurs intérêts de sa personne.

Comprendre et accepter que les erreurs fassent partie du jeu. Ces erreurs peuvent provenir de soi, de son entraîneur, des officiels ou de ses coéquipiers. Éviter de critiquer ceux qui pourraient en commettre.

En tout temps, respecter le bien d’autrui et éviter tout vol ou acte de vandalisme.

Refuser et ne pas tolérer l’usage de drogues, de médicaments ou de quelconques stimulants dans le but d’améliorer la performance.

CODE D’ÉTHIQUE DES ENTRAÎNEUR.E.S – CLUB:

1. L’entraîneur.e favorise la notion de plaisir grâce à la pratique de l’athlétisme

2. L’entraîneur.e est polyvalent.e et fait pratiquer les différents groupes d’épreuves de l’athlétisme (vitesse, demi-fond, sauts, lancers). Il.elle permet ainsi à l’athlète de découvrir ses forces.

3. L’entraîneur.e favorise une ambiance dynamique et l’esprit d’équipe lors des entraînements et des compétitions.

4. L’entraîneur.e véhicule l’importance d’une bonne condition physique et de saines habitudes de vie.

5. L’entraîneur.e s’assure que l’équipement, les installations et les activités sont sécuritaires et correspondent à l’âge et aux habiletés des athlètes.

6. L’entraîneur.e intervient auprès de chaque athlète avec des remarques constructives et pratiques.

7. L’entraîneur.e intervient de façon égale auprès de chaque athlète, quelles que soient ses habiletés et ses performances, à l’entraînement comme en compétition

8. L’entraîneur.e met l’accent sur la progression personnelle de chaque athlète plus que sur la victoire.

9. L’entraîneur.e utilise un langage correct et approprié dans toutes ses fonctions et interventions.

10. L’entraîneur.e transmet l’information provenant du Club aux athlètes et aux parents

11. L’entraîneur.e conseille les athlètes et les parents qui lui en font la demande pour les sujets reliés à l’athlétisme (habillement, nutrition, inscriptions aux compétitions, etc.).

12. L’entraîneur.e n’intervient pas dans des questions d’ordre personnel qui ne relèvent pas de sa compétence.

13. L’entraîneur.e évite et refuse tout geste, parole, attitude ou contact à connotation sexuelle. Cette responsabilité relève de l’entraîneur.e seul.

14. En compétition, l’entraîneur.e manifeste son respect envers les autres clubs (athlètes, entraîneur.e.s et accompagnateur.trice.s) et les officiel.le.s. Il.elle demande la même attitude de ses athlètes.

15. En compétition, l’entraîneur.e encourage et félicite tous les athlètes du Club.

17. L’entraîneur.e connaît et respecte les règlements du Club (dont le présent code d’éthique) et ceux des Fédérations sportives qui encadrent la pratique de l’athlétisme.

18. L’entraîneur.e vise à perfectionner ses habiletés d’entraîneur.e.

 

CODE DE CONDUITE DES ENTRAÎNEUR.E.S – FÉDÉRATION QUÉBÉCOISE D’ATHLÉTISME:

L’entraîneur doit avant tout être conscient de l’importance de son rôle et de la grande influence qu’il a sur les athlètes participants et sur son entourage. Il doit favoriser l’apprentissage du sport aux athlètes et les aider à développer leurs habiletés, maintenir un bon climat et de bonnes relations au sein de l’organisation, enseigner aux athlètes participants les valeurs qui favorisent l’esprit sportif.

Afin d’accomplir sa tâche avec succès, l’entraîneur doit :

En matière de sécurité physique et de santé des athlètes

S’assurer que les sites d’entraînement ou de compétition sont sécuritaires en tout temps.

S’assurer du respect des règles de jeu et des règlements de l’organisation ; faire preuve en tout temps d’intégrité et d’honnêteté.

Être prêt(e) à intervenir rapidement et de façon appropriée en cas d’urgence.

Éviter de mettre les athlètes dans des situations présentant des risques inutiles ou non adaptés à leur niveau.

Chercher à préserver la santé ou le bien-être présent ou futur des athlètes.

En matière d’entraînement responsable

Utiliser judicieusement l’autorité associée à sa position et prendre des décisions qui sont dans le meilleur intérêt des athlètes.

Favoriser le développement de l’estime de soi des athlètes.

Encourager tous les efforts de ses athlètes sans discernement et souligner leurs erreurs dans le seul but de favoriser leur développement.

Traiter ses athlètes avec équité, en respectant leurs droits, pourvu que cela ne contrevienne pas à la charte de l’esprit sportif.

Éviter de tirer un avantage personnel d’une situation ou d’une décision.

Connaître ses limites sur le plan des connaissances/compétences au moment de prendre des décisions, de donner des consignes ou d’agir.

Honorer les engagements, la parole donnée et les objectifs sur lesquels il y a eu entente.

Maintenir la confidentialité et le caractère privé des informations personnelles et les utiliser de façon appropriée.

En matière d’intégrité dans les rapports avec les autres

Éviter les situations qui peuvent affecter l’objectivité ou l’impartialité des fonctions d’entraîneur(e).

S’abstenir de tout comportement constituant du harcèlement ou une relation inappropriée avec un(e) athlète.

Ne tolérer aucune forme de violence psychologique ou physique de la part des athlètes, entraîneurs ou adversaires. Prendre les dispositions nécessaires pour dénoncer ou éliminer ce type de comportement.

Appliquer en tout temps la règle de deux dans toute interaction en tête-à-tête avec une personne mineure ou avec un parent.

S’assurer en toute occasion de contrôler ses émotions et présenter un comportement respectueux.

En matière de respect

S’assurer que les propos et comportements reflètent la ligne de conduite exigée des athlètes participants et de leurs parents.

Mettre en valeur des propos et comportements qui témoignent du respect de l’adversaire et des officiels.

Respecter les principes, règles ou politiques en vigueur.

Maintenir sa dignité en toutes circonstances et faire preuve de contrôle de soi.

Respecter les officiel(le)s et accepter leurs décisions sans douter de leur intégrité.

Le rôle des parents dans la pratique du sport est primordial. Les parents soucieux du développement de leur enfant doivent s’intéresser à leur mieux-être et connaître les valeurs éducatives véhiculées par le sport. Ils doivent notamment aider leurs enfants à acquérir une bonne estime de soi et leur inculquer des valeurs telles que la discipline, le respect, l’effort et l’honnêteté.

Les parents doivent s’engager aux règles de conduite suivantes :

Démontrer du respect envers les entraîneurs, les dirigeants et les officiels.

Avoir une bonne conduite et utiliser un langage approprié.

Éviter toute violence verbale envers les participants et appuyer tous les efforts déployés en ce sens.

Se souvenir qu’il s’agit d’une activité dédiée à leur enfant et non aux parents ; éviter de soumettre son enfant à une pression qui pourrait l’inciter à se comporter de façon contraire à l’esprit sportif et à son développement.

Encourager leurs enfants au respect des valeurs de l’esprit sportif, des règles du jeu et règles de régie interne de son équipe ou programme.

Reconnaître les bonnes performances de leurs enfants comme celles des athlètes participants adverses.

Aider leurs enfants à chercher à améliorer leurs habiletés et à développer leur esprit sportif.

Apprendre à leurs enfants qu’un effort honnête vaut tout autant que la victoire.

Juger objectivement les possibilités de leurs enfants et éviter les projections.

Ne jamais tourner en ridicule un enfant parce qu’il a commis une faute ou qu’il a perdu.

Tenir un comportement et des propos qui démontrent aucune tolérance ou encouragement à la violence physique ou psychologique. À cet égard, dénoncer tout acte de violence dont ils peuvent être témoin.

S’assurer que, dans toute interaction en tête-à-tête avec un entraîneur concernant son enfant, que soit appliquée la règle de deux, soit la présence d’un tiers, parent ou entraîneur.